Carnet de route

La Bérarde – Eté 2019 Sous le signe du lait (les)

Le 01/09/2019 par Philippe Bronsart

Les alpinistes en herbe s’étaient donnés rendez-vous à La Bérarde. Plein d’enthousiasme à l’idée de gravir des parois célèbres : La Dibona, La Tête de la Maye, ….

Lait embarqué, plein de calcium obligatoire pour affronter les sommets. Un grand merci à Sappho de penser à notre santé et à mes vieux os …

Les baudriers enfilés, les dégaines préparées, les cœurs bien accrochés et voilà les grimpeurs aguerris et débutants à l’assaut de leur premier sommet, modestement ce sera « La Grande Rochaille », plusieurs voies faciles de 4 longueurs dans le 4, exceptionnellement dans le 5. Pour une 1ère journée en partie tronquée (voyage oblige), c’était déjà pas mal.

Les alpinistes impatients n’allaient pas en rester là, la Tête de la Maye qui s’offraient à leur regard envieux depuis le camping allait être le nouveau terrain de jeu de leur 2ème journée, plus précisément « Ni Po Ni Maye », « Gay Pied » et « Douce May », préparation nécessaire avant le gros objectif de la semaine : La Dibona.

Les sens affutés, Aubin et moi allions ouvrir le bal. Nuit en Bivouac sans « s »oreillet, nous dormirent du sommeil du juste, pas trop tard quand même car nous avions jeté notre dévolu(y) sur une voie longue et engagée « Visite Obligatoire », placée quand même un peu sous le signe de la mémoire de Jean Claude (JC) car c’était pour lui le must de la « Grande Voie » dans les Ecrins. JC, notre guide à tous, qui, malheureusement, nous a laissé tomber, contre son gré, en Mars de cette année.

Les 2 compères s’en allèrent à l’assaut de cette ligne bien nommée « Visite Obligatoire », un enchainement coté TD+ de 12 longueurs en 6a (une seule en tête à mon actif) et 6a+, entrecoupées de 3 longueurs « de repos » en 5 et 4 que je me suis empressé de gravir, voyant que le 6a était bien du 6a et le 6a+ du 6a+. Un grand merci à Aubin de m’avoir emmené au sommet, la neige aidant, ce ne fut pas toujours simple. Mais peu de monde ce jour-là sur la paroi, une seule cordée en vis-à-vis dans la « Madier ». Comme quoi, ne pas s’arrêter à la météo, ça sert parfois (mais seulement parfois).

Les jambes déjà bien entamées, je suis redescendu seul du Soreillet, abandonnant mes joyeux amis à l’assaut, à leur tour, de La Dibona par la « Voie du Nain ». Temps pour moi de retourner au boulot avant un intermède de 3 semaines en Islande, temps pour eux de conquérir d’autres parois et de siroter quelques bières bienvenues après une journée de grimpe.

Les participants remercient profondément les organisateurs (Arno et Yannick) pour ce séjour. Un Grand Merci à JC de nous avoir fait découvrir l’alpinisme, la montagne et les Ecrins. JC sans qui, sans nul doute, le fil ténu de la transmission entre les anciens du CAF et les nouveaux aurait pu se rompre à tout instant. Un Grand Merci enfin à Sappho de m’avoir inspiré ce récit.

A la revoyure les amis

Philippe B







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